LES PUBLICATIONS ou sorties futures des EDITIONS DU FRIGO
Les Éditions Du Frigo (en collaboration avec B.O.D.) rassemblent, conservent, diffusent
des romans gays, toujours posthumes, souvent anonymes et organisent
LE PRIX DU ROMAN GAY.
CONSOMMATION
Paru dans la collection Théâtre
Une pièce de Pierre Haudebourg
9782322267088
Déposé à la SACD sous le numéro 102 276.
DISPONIBLE chez : FNAC B.O.D. ..., etc.
"J'ai écrit cette pièce pour partager un moment de vie sincère avec les spectateurs où rire et émotion sont intimement mêlés."
Le personnage est seul, écrivain de roman de gare. Seul avec ses souvenirs et ses obsessions."
Cette pièce dit combien le regard des autres peut contenir de violence insoupçonnée. Elle pose aussi la question de pourquoi exhiber sa différence. Il n'y a de différence que lorsque la société la créée.
Élève de René Simon, l’acteur de théâtre et de cinéma Pierre Haudebourg est mort le samedi 27 février 2021, à Marseille, des suites d’un cancer, à l’âge de 72 ans. Il a joué sous la direction de Jean Anouilh, de Claude Zidi, de Gérard Jugnot ou encore de Robin Renucci.
Du jeune homme discret, mince, ingénu, de ses débuts, spécialisé dans les compositions d’hommes fragiles, parfois androgynes, il interprète par la suite, comme il le disait en plaisantant, surtout des compositions de vieux bourgeois notables types médecins ou avocats, des personnages distingués et pince-sans-rire !
Élève-comédien, il a le privilège de rencontrer plusieurs grands maîtres. Le premier d’entre eux est René Simon, qui sait lui transmettre la passion de cet art singulier. Il est relayé ensuite par Raymond Rouleau dont il est l’assistant pour L’École des femmes avec Isabelle Adjani. Simultanément, il croise le chemin de Pierre Spivakoff avec lequel il a un long compagnonnage artistique à travers ses spectacles originaux et créatifs (Délirante Sarah, Monsieur Vénus ou le rêve fou de Louis II de Bavière, Frayeurs).
Par la suite, sa rencontre avec Jean Anouilh est déterminante. Il interprète l’un des rôles principaux de la pièce La Valse des toréadors aux côtés de Louis de Funès et de Sabine Azéma à Paris, ce qui lui ouvre les portes du cinéma et de la télévision. Il tourne alors sous la direction de nombreux metteurs en scène parmi lesquels Claude Zidi, Jean-Louis Bertucelli, Patrick Volson, Petr Kasowitz, Robert Masoyer, Pierre Cardinal, Gérard Jugnot ou encore Paul Vecchiali, Robin Renucci, Gérard Goyet…
La maturité aidant il s’est lancé dans l’écriture et l’interprétation d’un monologue humoristique, Drôle de strip-tease (mise en scène Nathalie Juvet et Romain Venaruzzo au festival d’Avignon puis Marseille et sa région), et de Musée surréaliste (avec Philippe Crévisy), qu’il interprètera également. Parallèlement, il exerce divers autres métiers : peinture, architecture, professeur de coaching communication…
_______________________________________________________________________________________________________________________
Paru dans la collection Bac à Légumes
C H I F O U M I !
Un roman de Antoine Gouguel
Antoine Gouguel, gigolo, homo, séropo, schizo et pseudo héros, a non seulement 25 ans mais, pour rendre sa vie encore plus palpitante, en rajoute un peu en décrivant, sur son blog, son quotidien gay de tueur en série gay sans scrupules.
" Après lecture de ce roman gigogne, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, il ne restera plus rien de cette fascination louche qu’ont sur vous les serials killers de tout poil. Car la mort fauchant large, l’auteur, après avoir été victime de l'Amour, le sera lui-même de sa propre plume. Le lecteur et la bonne moralité seront saufs." (Stéphan Twohouse - MTV)
juillet 2012
http://www.tetu.com/actualites/culture/au-rayon-livres-de-lamour-des-larmes-un-serial-killer-et-un-ephebe-21282
Un article de Bertrand Deckers
Gigolo, homo, séropo, schizo, Antoine Gouguel multiplie les «petites particularités». Autre «originalité» - et non des moindres! - Antoine est aussi un tueur en série. Un serial killer qui prend un malin plaisir à décrire - en détail! - ses crimes sur Internet. Son secret est mis à mal le jour où la fille de la gardienne - une fan de séries policières - découvre la véritable identité de l'étrange locataire. Et tente de le faire chanter! Mais il est dangereux de vouloir jouer avec Antoine...
Deux doigts de sexe
Ce roman, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, débute par la vengeance de notre improbable héros. Le premier chapitre est à peine entamé que déjà, l'enquêteuse en herbe n'est plus qu'un cadavre. Au fil des pages, les corps sans vie vont se ramasser à la pelle. Mais Chifoumi! n'est pas qu'un livre de crimes. Entre deux «dérapages», le singulier et non moins très attachant Antoine va trouver le temps de tomber amoureux. Sa nouvelle victime? Un tagueur à l'allure de racaille. Mais, à nouveau, ses petites histoires - si insignifiantes pourtant! - risqueraient bien de le rattraper.
C'est drôle, caustique, détonnant. Avec deux doigts de sexe et une tonne d'humour, Antoine Gouguel signe ici son premier et dernier roman. Pourquoi? L'auteur qui tue plus vite que son ombre est décédé. Profitons-en pour souligner ici la particularité des Editions du Frigo: éditer des auteurs homosexuels disparus trop tôt.
juillet 2012
http://www.lalucarne.org/index.php/lecture/item/438-chifoumi-.html
Un article de Martine Laroche pour lalucarne.org.
Drôle de type que cet Antoine Gougel, mort depuis, qui semble avoir voulu se situer dans la lignée d’un Jean Genet, qui déclarait dans Le Funambule : « Sois ce monstre aux paupières mauves qui ne pouvait être que là, dans ce lieu équivoque, uniquement réservé aux êtres équivoques »…
Réussite que ce texte enlevé (!), autour d’un jeu, le Chifoumi !, sorte de concours de Feuille-Caillou-Ciseaux, dont l’enjeu est le nombre de personnes que l’on a tuées. Oui, mais un jeu d’esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux.
Oui, mais voilà, même un serial-killer, virtuel ou non, peut tomber du mauvais côté, tomber amoureux…
De quoi aimer ou détester ce livre !
AVIS :
« J'aime beaucoup Chifoumi ! C'est foldingue, mais attachant ! » - Roberto S. " Un roman sympa et gay qui donnent quelques frissons de schizo mais drôlement bien narré. J'ai beaucoup aimé la tournure des événements et surtout le cadre de l'histoire. A découvrir." - Nanamii6. "Oui, il est original de lire ce livre tout en piques et finesse. A découvrir car il en vaut le détour" - Mysy36. "Rigolard et furibard..." - Joshka S. « Il dérange ce livre et nous range aussi en face de notre miroir de lecteur. Attention, ça pique ! » - Bernard G. « Jouissif ! » - Pierre B. « ... donner plus de chances aux auteurs emprisonnés d'une façon ou d'une autre d'être lus sinon d'être connus, "Chifoumi!", premier titre de cette jeune maison associative, sous ses faux airs de galéjade de gare, tient en haleine le temps d'un Paris-Saint-Brieuc et donne à penser sur de multiples sujets. » - Marc E. « Roman très très gay, foisonnant, quelquefois trop, une allégorie tous les trois mots, un rebondissement à chaque paragraphe. L'auteur narrateur blogueur homosexuel a mille facettes noires réussit quand même à nous attendrir... un texte rare et vraiment pas politiquement correct. Âmes sensibles s'abstenir... quoique! » - Sébastien M. "Voici l'âme torturée et la peur panique d'Antoine, blogueur gay, face au monde et à ses semblables" - Philippe C. "Chifoumi, c’est ce jeu auquel on s’est tous plus ou moins adonné quand on était gamin « Pierre, feuille, ciseaux ! » la pierre bat les ciseaux, les ciseaux battent la feuille, la feuille bat la pierre, etc… Ne me demandez pas pourquoi, je n’ai jamais été personnellement un adepte de ce jeu… C’est en tout cas en partant de ce postulat qu’Antoine Gouguel va mettre au point son chifoumi de la mort. Au hasard de ses pérégrinations aussi bien nocturnes que diurnes d’ailleurs, il va se débarrasser de tout un tas de personnes pour des raisons plus ou moins valables mais toujours avec le but avoué de partager ensuite avec ses fans le récit de ses crimes sur son blog. La façon dont la victime est passée de vie à trépas faisant remporter plus ou moins de points à l’auteur du crime.Le roman s’articule en deux parties suivies d’un bref épilogue. Deux parties représentatives de l’évolution et de la dualité du personnage central à la fois héros et auteur de l’histoire. Antoine Gouguel est à la fois Dr Jeckyll et Mister Hyde et à la fois Stevenson. Il est à la fois l’ange blanc et l’ange noir, le bien et le mal. L’ensemble du récit passe souvent d’un réalisme cru, voire très cru, à une réalité métaphorique, fantasmée, sublimée... On commence par partager son quotidien de tueur violent sans état d’âme, sa vie de chasseur. Chasseur de partenaires sexuels pour assouvir ses pulsions sexuelles, chasseur de proies pour assouvir ses envies de meurtres. Comme il a un grand sens pratique, le partenaire sexuel finit bien souvent en victime, autant joindre l’utile à l’agréable. Héros antihéros qui n’est pas monolithique, une évolution de sa personnalité n’est pas exclue... L’écriture est vive, très rythmée. L’auteur fait preuve de beaucoup de dérision, il manie à merveille ironie et sarcasme, nous arrachant sourires et rires, jaunes le plus souvent. Il sait aussi être touchant, appuyer là où ça fait mal. Je pense notamment à une remarque sur le dégoût qu’inspire un homosexuel plus âgé à un autre plus jeune, effet miroir, angoisse du temps qui passe… Comme il buterait froidement une de ses victimes, Antoine Gouguel descend au passage la télé réalité, ses ficelles, ses rouages. La charge est brève mais efficace donc réussie. Et chez lui, la « victime » n’est pas forcément celle prévue. L’anéantissement de la télé-réalité au profit d’une écriture-réalité ? Pour ma part, à de rares exceptions près, je n’ai pas du tout été touché par ce livre. Je l’ai traversé, détaché, partagé entre le désintérêt total et le dégoût notamment pour la scène du pain dans les pissotières particulièrement répugnante… Je l’ai donc relu une seconde fois pour être en mesure d’en donner mes impressions exactes et je n’ai pas été davantage séduit." - manU (http://bouquins-de-poches-en-poches.blogspot.com/2012/02/chifoumi.html) "Je viens de finir "CHIFOUMI" c'est EXTRA . c'est EXTRA. c'est EXTRA ...! ça m'a fait du bien, j'en ai même raté ma station de métro..." - Pierre H. "On ne sait quelle douleur ancienne et profonde amène le personnage principal à se réfugier dans le sexe en quête d'un bonheur illusoire. Dans des rencontres aléatoires et superficielles, il semble chercher l'amour qu'il n'a jamais eu. Par le vecteur d'un jeu macabre, induit par l'une de ses rencontres, il croit avoir échappé à son mortel ennui de la vie et se retrouve entrainé dans une spirale de meurtres gratuits. Mais il sait dès le début que cette fuite éperdue n'a pas d'issue : elle l'emmenera lui aussi vers la mort qu'il accueillera comme une délivrance." - Catherine G. "Haletant et fourmillant!"- Richard B. "J'ai lu CHIFOUMI, avec plaisir. instructif quant à certaines moeurs" - Brigitte F. "Gigolo, homo, séropo, schizo, Antoine Gouguel multiplie les «petites particularités». Autre «originalité» - et non des moindres! - Antoine est aussi un tueur en série. Un serial killer qui prend un malin plaisir à décrire - en détail! - ses crimes sur Internet. Son secret est mis à mal le jour où la fille de la gardienne - une fan de séries policières - découvre la véritable identité de l'étrange locataire. Et tente de le faire chanter! Mais il est dangereux de vouloir jouer avec Antoine...Deux doigts de sexe : Ce roman, à la fois feuilleton policier et pamphlet humoristique, débute par la vengeance de notre improbable héros. Le premier chapitre est à peine entamé que déjà, l'enquêteuse en herbe n'est plus qu'un cadavre. Au fil des pages, les corps sans vie vont se ramasser à la pelle. Mais Chifoumi!n'est pas qu'un livre de crimes. Entre deux «dérapages», le singulier et non moins très attachant Antoine va trouver le temps de tomber amoureux. Sa nouvelle victime? Un tagueur à l'allure de racaille. Mais, à nouveau, ses petites histoires - si insignifiantes pourtant! - risqueraient bien de le rattraper.C'est drôle, caustique, détonnant. Avec deux doigts de sexe et une tonne d'humour, Antoine Gouguel signe ici son premier et dernier roman. Pourquoi? L'auteur qui tue plus vite que son ombre est décédé. Profitons-en pour souligner ici la particularité des Editions du Frigo : éditer des auteurs homosexuels disparus trop tôt." - Medhi (http://lesoukdemehdi.blogspot.fr/2012/03/livre-gay-chifoumi.html) ou sur TETU.com. "EPOUSTOUFLANT" - Littératures expérimentales. "Roman jubilatoire, s'il en est!" suite de la critique sur MUSIQUE INTERIEURE. "CHIFOUMI! : un petit chef-d'oeuvre!" - Vincennes- TETU 24/3/2012."Drôle de type que cet Antoine Gougel, mort depuis, qui semble avoir voulu se situer dans la lignée d’un Jean Genet, qui déclarait dans Le Funambule : « Sois ce monstre aux paupières mauves qui ne pouvait être que là, dans ce lieu équivoque, uniquement réservé aux êtres équivoques »… Réussite que ce texte enlevé ( !), autour d’un jeu, le Chifoumi !, sorte de concours de Feuille-Caillou-Ciseaux, dont l’enjeu est le nombre de personnes que l’on a tuées. Oui, mais un jeu d’esthètes anarchisants, entre pédés lettrés et gigolos fort beaux. Oui, mais voilà, même un serial-killer, virtuel ou non, peut tomber du mauvais côté, tomber amoureux… De quoi aimer ou détester ce livre!" - Martine Laroche (Lalucarne.org) "Une variante infâme et meurtrière, heureusement fictive, figure dans un roman de Antoine Gouguel, "Chifoumi!", aux Éditions du Frigo/Books on Demand (5 décembre 2011), qui met en scène deux serial-killers s’affrontant à distance, en tuant chacun, le même jour et à la même heure, selon un calendrier préétabli, une victime au hasard, utilisant, pour ce crime gratuit, un moyen qu'ils associent aux Ciseaux (Objets tranchants), à la Pierre (Objets lourds) ou au Papier (Étouffement, strangulation,...etc.) Les règles sont les mêmes que pour le Chifoumi classique. Dans ce match monstrueux, il n'y a pas de gagnant." - WIKIPEDIA. Critique audio sur Fréquence paris Plurielle "Le lire et le dire" Chronique de Jean-Claude Caillette. https://fr.wiktionary.org/wiki/chemisette , https://fr.wiktionary.org/wiki/concupiscence , https://fr.wiktionary.org/wiki/wesh-wesh , https://fr.wiktionary.org/wiki/racaille , https://fr.wiktionary.org/wiki/en_prime
Paru aux EDITIONS DU FRIGO dans la collection Compartiment du haut
"L'ANGE IMPUR" de Samy Kossan est épuisé.
A la demande des ayants-droits il n'est pour l'instant pas ré-édité mais le sera de nouveau bientôt
CRITIQUES :
https://www.fugues.com/2012/07/25/lange-impur/
Sous la forme d’un journal, Samy nous fait pénétrer, dans un premier temps, dans le monde de la prostitution masculine en France, mais, d’abord et avant tout, dans celui des exclus où l’autodestruction règne en maître.
Samy pratique ce métier depuis l’âge de13 ans et livre un regard cynique et désabusé sur la société jusqu’à ce qu’il croise le chemin de Joey qui lui donne envie de croire à la possibilité d’une relation amoureuse.
Mais sous ses dehors de douceur, Joey cache une âme dévastée qui pourrait menacer de complètement détruire Samy. Une écriture sans aucun doute fort originale alternant entre cynisme, lyrisme et banalité du quotidien. Le regard est dur, presque clinique, parfois émouvant, sans tomber dans le pathos.
Une belle découverte!
L’ange impur / Samy Kossan. Paris : Éditions du Frigo, 2012. 202p.
https://www.araigneedudesert.fr/tag/chocolat/
Le désir homo est le produit d’un gavage d’images, de discours déréalisants, et d’attentions d’« amour » flattant notre douilletterie. Les personnes homosexuelles incarnent imparfaitement l’imposture de nos sociétés matérialistes : l’illusion d’une surabondance qui ne nourrit pas. La nourriture, loin d’être respectée ou abordée comme un besoin vital, est traitée au contraire sous la forme du jeu, de l’excès, et du gaspillage (à travers les codes des bonbons, et plus particulièrement du chocolat). Les aliments de base sont remplacés par les denrées de la société de consommation telles que les bonbons :Je vous renvoie au roman Bonbons assortis (2002) de Michel Tremblay, au roman Bonbon très bon (1992) de Fabrice Hybert, à la chanson « Les Bonbons » (1967) de Jacques Brel (chantée avec préciosité, et insinuant une histoire homosexuelle : la version de 1967 raconte l’histoire d’un homme venu apporter des bonbons à sa belle, mais, séduit par son jeune frère, finit par les offrir à ce dernier…), au roman L’Ange impur (2012) de Samy Kossan...
https://www.babelio.com/auteur/Samy-Kossan/213782
Paru dans la collection Freezer
L A P A T TE D' O I E
Un roman de ANTOINE GOUGUEL
Un dimanche pas comme les autres dans un village du sud de la France, Virrelongues et ses acteurs principaux dont le curé et sa bonne, le maire et son amante, la baronne et ses trois fils dont cette canaille de Thomas... et Julien, l’Idiot qui écrit partout et que l’on retrouve assassiné avec les ciseaux du coiffeur. Paul, un homo de 28 ans qui n'arrive pas à écrire son premier roman, mène plus ou moins l’enquête, aidé du couple très gay que forment le facteur et son compagnon entomologiste. Mais il va se perdre dans le labyrinthe de ses sentiments amoureux et comme il n’y a pas de village sans folle...
PAR L'AUTEUR DE CHIFOUMI !
PAR L'AUTEUR DE "CHIFOUMI!"
Thomas n'est-il pas un enfant de choeur?
"Paul Desprès est un homo bien empêtré dans son propre cerveau en ébullition. Il a décidé, pour les besoins du vrai roman qu'il va écrire enfin, de connaître son quatrième amour en la personne d'un garçon au regard sombre, jeune frère de l'Idiot du village. Sentimental, génial, du suspens, de la mélancolie, de l'humour, des intuitions étincelantes, "La patte d'oie" est un livre épatant signé par l'auteur malheureusement disparu de CHIFOUMI! aux mêmes éditions du FriGO." - Marc E. "La Patte D'oie, malgré un peu de mal à y entrer (sans doute parce que le personnage central, écrivain en herbe, s'embrouille lui-même avec ses propres idées), après quelques pages,se lit avec beaucoup de plaisir. Quelles sont belles ces histoires d'amour qui dérapent à chaque minute. A lire et à relire" - Stéphane D. "Antoine GOUGUEL a encore frappé ! C’est lors de mon premier partenariat avec Les Agents Littéraires que j’ai découvert l’écriture d’Antoine GOUGUEL en lisant Chifoumi. Le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’avais pas été vraiment séduit, loin de là. Pour vous en convaincre, vous pouvez lire ma critique en cliquant ici. C’est donc avec stupéfaction, (oui, c’est le mot car je ne m’y attendais pas du tout) que j’ai découvert dans ma boite à lettres que les Editions du Frigo m’avait envoyé son nouveau livre. J’y suis donc allé en laissant mes « légers » à priori de côté, en prenant les choses au Xème degré (le choix de la lettre n’est pas anodin…) et je dois bien admettre que j’ai davantage apprécié ce nouvel opus. L’histoire se déroule sur une journée, de onze heures à vingt heures, de manière chronologique comme dans un épisode de 24 heures chrono, ce qui donne rythme et tenue au récit. L’auteur aligne toujours certains clichés selon moi mais pour mieux les tourner en dérisions et donc leur tordre le cou. L’humour est très présent, tout comme une grande dose d’autodérision notamment envers les personnages gays. Au passage, la religion catholique et ses représentants, aux mœurs plus que douteuses ici, sont bien égratignés à travers un personnage de prêtre qui n’a pas bien compris la définition de vœux de chasteté et bien d’autres choses encore… Personnages loufoques et/ou tourmentés, humour, dérision, meurtres, sexe et suspens: les ingrédients d’un deuxième roman que je trouve beaucoup plus fluide et abouti que le premier." ManU - Bouquins de poches en poches. BABELIO. "Paul Desprès est lui-même l'auteur débutant du bouquin qu'il commence à écrire maladroitement dans sa tête, c'est le postulat de départ. En lutte entre la réalité et l'hallucination, le soupçon, la paranoïa... à travers un humour fantasque, une profonde mélancolie, un sentiment de découragement qui le rendent sarcastique, se moquant plus de lui-même et de sa condition de pédé transi d'amour pour un ado inaccissible parce que trop accessible justement. Il faut aborder ce roman sans préconception intellectuelle, rester en suspension d'incrédulité... (Idéalement, un lecteur ne saurait rendre une fiction responsable d’avoir échoué à lui faire ressentir quoique ce soit, sans au préalable examiner la façon dont lui-même s’est préparé à être affecté par elle). Et tout se met en place, les émotions sont là avec celles de Paul, devenu attachant grâce à toutes ses imperfections. Bravo aux E.D.F. et vite un autre un autre!" - Denys C. "Un petit hommage à Burroughs s'est glissé dans LA PATTE D'OIE et on comprend qu'Antoine Gouguel ne devait peut-être pas lui vouer un culte mais avoir pour l'oeuvre et pour l'homme une grande admiration. Drogué, homosexuel, racaille, Gouguel l'était ou ne l'était pas mais du moins il aurait aimé l'être, pour le revendiquer, avec Burroughs, comme des qualités essentielles. Ce roman, d'après ce que l'on sait, a été commencé avant l'écriture de CHIFOUMI et terminé et "retouché" après. On sent que l'auteur se dépèche parce qu'il a encore quelques comptes à régler avec lui-même. Et cela donne un texte simple et tortueux à la fois. Difficile d'accès, à relire peut-être, des détails tordants, un suspense aventureux remarquable parce que bancal, la manière Gouguel de raconter une histoire vraie en laissant libre cours à l'imagination de son lecteur pour rendre les personnages inoubliables, c'est très étonnant et c'est donc comme on dit ...A lire à tout prix ! Vous soutiendrez une bonne oeuvre par la même occasion..." Nathalie C. "Les romans de Antoine Gouguel, quand ils seront enfin plus visibles (merci aux courageuses éditions du Frigo d'y participer), seront très apprécié des jeunes gays. Personnages et auteur très attachants parce que comme eux, rebelles, indignés, maladroits, désespérés et à la fois prêts à tout gagner. Gouguel est, dit-on, mort à l'âge "limite" d'après nombreux d'entre nos ados, 28 ans. Les critiques littéraires ne font pas leur boulot. Rebuté(e)s par les premières lignes où l'on se perd, où l'auteur semble vous lâcher la main (il ne se prend pas pour un guide, il vous propose des chemins à prendre. Trois, d'où le titre, au minimum), ils ne vont pas plus loin, ils ne partent pas à l'aventure, à la découverte de ce trésor enfoui. Un peu plus d'efforts messieurs dames et le plaisir viendra! Antoine Gouguel aurait dit : "LA PATTE D'OIE est un très bon roman. Ce sont mes lecteurs qui n'assurent pas des masses!"... La reconnaissance des médias, une diffusion plus grande, l'appui d'un éditeur de renom et... une vie plus longue : c'était fait! Gouguel était culte!" Charles B. "Il y a Paul - Paul Després -, un professeur de français, qui tente d'écrire son premier roman. Un maire. Un coiffeur. Un curé… Rien ne manque à ce paisible village de Virrelongues. Étonnants, drôles, caustiques, les personnages défilent. Julien, jeune homme un chouïa attardé, est pris d'une éjaculation pendant le prêche de l'abbé Claude; Thomas, l'enfant de choeur, se balade nu sous sa soutane; Léopold, le boulanger, se transforme en ramoneur. Le dimanche, après la grand-messe prononcée en la paroisse de St Isidore, tout ce beau monde se retrouve Chez François, le troquet du village. Derrière le bar ou sur les petites tables couvertes de nappes à carreaux, entre deux verres de vin, les langues se délient. Déjà, on soupçonne des relations, des liaisons, des histoires d'amour - pas toujours très catholiques d'ailleurs! - quand soudain... deux cadavres pointent leur crâne ensanglanté... Antoine Gouguel retourne sa plume. Son héros se mue soudain en enquêteur. Suspense! Notre avis: Les amateurs de jeux de mots - et de second degré! - vont être comblés. Une fois de plus, les Éditions du Frigo nous font découvrir un roman original." Bertrand Deckers pour TETU. "Virrelongue est un village du sud de la France en apparence banal. Il a tout ce qu'il faut, un maire, un coiffeur, un curé, un métis et même un idiot. Pourtant ce dimanche ne sera vraiment pas comme les autres. L’idiot est retrouvé mort tué par les ciseaux du coiffeur. Une véritable enquête se met en place au sein des villageois et c’est un jeune écrivain gay de 28 ans qui mène la danse. Qui a tué le pauvre Julien ? et pourquoi ? telles sont les questions auxquelles ils tentent tous de répondre au fil de cette histoire plus que déjantée." Oeil de La Lucarne : Bof et pourtant waow ! C'est sur ce mot que j'ai terminé la lecture de "La patte d'oie". J'écris ces lignes "à chaud". Le livre est à peine terminé et déjà j'ai du mal à me le figurer. Il est avant tout bizarre, vague, presque nébuleux. C'est un huis clôt dans un village que l'on s'imagine entouré de brouillard. Les personnages sont des ombres qui se dévoilent à peine même les objets semblent flou. L'écriture est particulière et nous donne le sentiment du long récit d'un rêve. J'ai parfois eu le sentiment d'une compréhension en pointillé, oscillant entre des parties qui m'ont semblées limpides et d'autres qui me sont restées obscures. Cependant, une fois que l'on a intégré cette écriture particulière, il faut admettre que l'on se prend au jeu. L'auteur de son propre aveu a voulu écrire un livre "disjoncté". C'est bien de quoi il s'agit, mais c'est aussi un livre par moments pervers presque glauques souvent teinté d'un grand ressentiment envers la société. Je ne peux pas dire que j'ai aimé lire "La patte d'oie"; comme je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. Comme je l'ai dit pour commencer, c'est un bof, un bof de neutralité pour un ouvrage qui de par sa bizarrerie a le mérite de nous distraire avec beaucoup d'humour et dans une ambiance plus que décalée et surtout très gay !!! C'est à mon avis un livre qui vaut le détour et qui mérite d'être lu voir relu."- Cyrille Prestianni pour LALUCARNE.
_________________________________________________________________________________________________________________________
Paru dans la collection Théâtre
LA SUBVENTION
de George Darty
« Coup de folie ou pari ultime ?
Le ministre de la Culture décide d’attribuer l’ensemble des subventions du pays au théâtre le plus pauvre qui, en gardant la même équipe, se retrouve à la tête d’une somme colossale. Comment le directeur, acteur, metteur en scène, très très gay, va-t-il gérer cette situation inattendue ? Comment son amant, le régisseur, va-t-il se comporter ? Et quel rôle exact joue la journaliste porteuse de la bonne nouvelle ? Ce trio improvisé, en cherchant la formule magique qui fera mouche, va refaire l’histoire du Théâtre et au passage, régler ses comptes au milieu artistique en remettant les pendules à l’heure. Mais avec George Darty, le trait regarde forcément du côté de la satire, de la parodie, pour ce récit farfelu et en même temps porteur d’une jolie réflexion sur l’univers de la création contemporaine. Et si tout cela n’était qu’un rêve ? » (Patrick Merle - La Provence)
"Cette subvention méritait bien une pièce" (George Darty))
________________________________________________________________________________________________________________
A paraître dans la collection Freezer
L E 7 EME C U I V R E
Un roman de B. ZELEC
Les spectateurs assis dans le club attendent que le Big Band réputé du Wholit-Club commence le set. Lorsque les musiciens entrent sur le plateau, le drame s’est déjà joué. Dans la salle une/un célèbre critique de « Jazz de France » vient d’être assassiné-e et cela pourrait bien ne pas s’arrêter là. Le patron du Club ne veut pas de scandale et fait signe aux musiciens de jouer. Il faut jouer. Pourtant chacun sait très bien la menace qui pèse. Mais sur qui ? La tension monte. D’autant que l’un des pupitres est vide. Etrange coïncidence que le 2ème trompette soit absent juste le soir du crime? Hasard fâcheux si ce musicien est archi gay? Et on sait que le milieu du jazz est plutôt homophobe. Cela dit, le chef d’orchestre a été prévenu: un remplaçant doit arriver… Mais où est-il celui-là ? Il semble bien que quelqu’un se baladait avec un étui de trompette rose du côté du bar… Ce qui est sur c’est que si l’assassin est cinéphile il attendra le grand coup de cymbale de l’accord final pour tirer sur le pianiste…
Lester Young (Mlle Chose) et Stephane Grappelli vont ils rejoindre Cole Porter, Hersch, Bey et Burton pour un set unique? Dizzy Gillespie ne viendra pas. Il vient de claquer la porte en gueulant "Si un musicien de jazz est homosexuel, c'est que ce n'est pas un vrai musicien de jazz". Billy Strayhorn est furieux.
LE PREMIER ROMAN NOIR QUI MET EN SCENE JAZZ ET HOMOSEXUALITE
_____________________________________________________________________________________________________
A paraître dans la collection Dégivrage
P E T I T D U E L
P O U R G R A N D E S F O L L E S
(A duel: Proust vs Lorrain)
"Le Plaisir des jours" de Marcel Proust contre "Monsieur de Phocas" de Jean Lorrain
6 février 1897 : duel entre Marcel Proust (26 ans) et Jean Lorrain (42 ans).
L'enfilanthrope Jean Lorrain, dans sa critique littéraire du livre de Marcel Proust ‘Les Plaisirs et les Jours', avait sous-entendu une liaison sentimentale entre celui-ci et Lucien Daudet, le fils d'Alphonse. Marcel Proust provoqua Jean Lorrain en duel, et la rencontre eut lieu dans le bois de Meudon. Les témoins de Marcel Proust furent le peintre Jean Béraud et le maître d'armes Gustave de Borda. Deux balles, tendres et pitoyables, furent échangées sans blessure. Toute sa vie, Marcel Proust se vanta de ce fait d'armes.
Face à face, deux illustres auteurs gays du 19ème siècle, une honteuse et une hystérique.
« Vos abominables livres sont délicieux et le pervers mal éteint qui est en moi ne peut pas ne point se délecter à ces savoureuses phrases de haute venaison encore décomposées par vos encens gâtés et vos poivres !... C'est du sabayon aux larmes d'âmes & au jus de fesses. » (J.-K. Huysmans)
A paraître dans la collection Dégivrage
M O N M O D E L E, M O N A M A N T
un essai de Anatole Adrien
M O N M O D E L E, M O N A M A N T
un essai de Anatole Adrien
A travers les histoires d'amour de Leonard de Vinci et Salaï (*3), de Boticelli et Lippi, de Bacon et George, du Caravage et Mario, de Michel Ange et Cavalieri, de Dali et Lorca, de von Gloeden et Il Toro (*2), de Hockney et Peter (*4), de Cocteau et Jean (*1), de von Pluschow et Vizenzo... Anatole Adrien nous apporte une réflexion sur ce fameux "complexe de Pygmalion" tout en nous amusant nous troublant nous séduisant, modèle lui-même, avec ces regards tantôt tendres, ou frustrés, toujours obsédés, donc obsédants, que les peintres et photographes de tous les temps, homosexuels plus ou moins assumés, ont eu pour leurs modèles/amants.